Recherches systémiques et fictionnelles - 2009
C'est un projet de jeu multi-joueur en ligne, qui expérimente dans sa forme une double représentation.
D'un côté, l’interface (outils) qui permet l’accès à l’activité ludique, de l'autre, l’espace représentatif des actions, qui s’oppose à une illustration classique de la partie en cours, par un univers auto-généré et issu de la boite noire du jeu, rendant ainsi visible les ressorts cachés du jeu vidéo.
Qantador #2 est une extension du projet Qantador#1.
C'est un projet de jeu multi-joueur en ligne, qui expérimente dans sa forme une double représentation.
D'un côté, l’interface (outils) qui permet l’accès à l’activité ludique, de l'autre, l’espace représentatif des actions, qui s’oppose à une illustration classique de la partie en cours, par un univers auto-généré et issu de la boite noire du jeu, rendant ainsi visible les ressorts cachés du jeu vidéo.
De la sorte, chaque partie jouée génère un espace audiovisuel singulier, qui transforme le jeu en un système fictionnel génératif, mais également à mettre en lumière dans la représentation certains éléments cachés du jeu. Il remplit ainsi une double fonction : à la fois ludique, par ses indices à décrypter, améliorant la connaissance de la partie, et contemplative par un dédoublement pour l'expérience du joueur, le mettant en relation avec un univers sensible chaque fois singulier.
Qantador#1 est un jeu de plateau multi-joueur qui mixe les comportements amoureux à la physique quantique. Avec lui, chaque joueur devient une particule amoureuse secrètement définie par des qualités quantiques, à savoir sa parité, sa charge, sa couleur, sa saveur. Son objectif : récupérer des philtres d’amour et interagir avec d’autres joueurs. Hasard, surprise, alliances, complots, rien n’est acquis, le plateau est mobile et les cartes bouleversent le jeu à tout moment...
Qantador#1 est un jeu de plateau multi-joueur qui mixe les comportements amoureux à la physique quantique. Avec lui, chaque joueur devient une particule amoureuse secrètement définie par des qualités quantiques, à savoir sa parité, sa charge, sa couleur, sa saveur. Son objectif : récupérer des philtres d’amour et interagir avec d’autres joueurs. Hasard, surprise, alliances, complots, rien n’est acquis, le plateau est mobile et les cartes bouleversent le jeu à tout moment...
Jeu de plateau - 2004
Les lois de la physique quantique sollicitent les notions de probabilité et d’incertitude à l’inverse de la physique classique qui est déterministe. Les particules peuvent notamment être belles, vraies, étranges et charmées. Et d’après Jean Baudrillard : « La séduction, elle, est ce qui précipite les termes l’un vers l’autre, ce qui les réunit dans leur maximum d’énergie et de charme et non ce qui les confond dans leur minimum d’intensité ». Mais, les sentiments humains sont-ils semblables aux particules quantiques dans leurs comportements, leur impermanence et leur irrationalité ?
Les règles de ce jeu, autrement dit son gameplay, sont fondées sur le comportement des particules élémentaires. L’idée que le principe de causalité ne peut s’appliquer qu’à la matière inerte, et prête de la vie ou de l’esprit aux particules élémentaires. D’autre part, le parti pris veut que les sentiments humains soient eux-mêmes régis par des principes analogues, notamment en raison de leur capacité à être en superposition d’états, de leurs formes d’imprévisibilité, du fait qu’ils ne sont le fruit que des rapports ou interactions entre soi et le monde et à cause de ce mélange de déterminisme et d’indéterminisme qui fait voguer l’esprit en permanence de la certitude au doute en passant par le fil invisible du désir.
Les règles de ce jeu, autrement dit son gameplay, sont fondées sur le comportement des particules élémentaires. L’idée que le principe de causalité ne peut s’appliquer qu’à la matière inerte, et prête de la vie ou de l’esprit aux particules élémentaires. D’autre part, le parti pris veut que les sentiments humains soient eux-mêmes régis par des principes analogues, notamment en raison de leur capacité à être en superposition d’états, de leurs formes d’imprévisibilité, du fait qu’ils ne sont le fruit que des rapports ou interactions entre soi et le monde et à cause de ce mélange de déterminisme et d’indéterminisme qui fait voguer l’esprit en permanence de la certitude au doute en passant par le fil invisible du désir.
- Objet du film "CostumeGris"
- Révisions sur les conseils scientifiques d’Étienne Klein, docteur en philosophie des sciences et physicien au CEA.
- Exposé et parties organisées à la galerie Michèle Chomette, Paris, 2004
- Parties organisées dans les ateliers enfants de l'ESARM, 2004
- Présentation et partie organisée lors de la Biennale de Paris, à l'UFR d'Arts Plastiques et sciences de l'Art de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris, 2006
- Présentation à l'exposition du domaine de la Nauze, Caracassonne, 2007
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